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L’entreprise doit-elle reconsidérer le puissant rôle du véhicule en tant que levier d’attractivité et de valorisation de son image ?

Essaimer le véhicule de fonction auprès de cadres statutaires, attirer ou récompenser les talents avec des véhicules séduisants. Le véhicule reste dans l’inconscient collectif un miroir de la réussite. Un ascenseur social qui marque les différences et impose une stature aussi bien au sein de l’entreprise que sur le plan social.
Un levier activement exploité par les entreprises pour valoriser ou finaliser certains recrutements ou changements de fonction. Le véhicule encore souvent considéré comme le cadeau pour faire plaisir. Une variable d’ajustement simple en apparence… pour arrondir ou éviter des négociations toujours délicates. 

La question est de savoir si le véhicule de fonction doit continuer à jouer un rôle aussi puissant en tant que levier d’attractivité et de valorisation de l’image de l’entreprise ? En partie oui, car depuis que l’automobile existe, elle a toujours été un miroir de réussite et d’innovation. 

A présent, beaucoup moins, car le contexte actuel et futur n’est plus vraiment propice à faire des cadeaux qui coutent cher à l’entreprise et à l’environnement ! A l’heure où la réduction de l’emprunte carbone devient une priorité RSE et que le coût des matières premières s’envole, il est impératif de repenser l’importance du véhicule dans la politique de recrutement et de valorisation de la marque employeur. 

Les entreprises qui exploitent l’attractivité du véhicule à travers leur politique de recrutement doivent sérieusement se poser des questions sur le caractère vertueux et pérenne de cette démarche ? Imposer une posture de sobriété devient le pré requis de toutes les politiques flottes. La question est où doit on positionner le curseur ?

Changer ses habitudes, montrer l’exemple en proposant des véhicules plus légers, moins puissants et adaptés en priorité aux missions professionnelles. Il faut promouvoir des mobilités actives (vélo) et flexibles (covoiturage, autopartage, crédit Mobilité). Le temps est venu pour les Directions d’imposer une posture de sobriété et de montrer la voie d’une mobilité décarbonée « à l’usage » Une mobilité responsable, au bénéfice de l’environnement, de la qualité de vie et de la santé pour tous.

Le Kilomètre d’Après vous accompagne dans ces démarches de réflexion et vous décrypte les enjeux. Quel est le profil de votre flotte automobile ? Quelles limites d’attribution mettre en place pour les véhicules de Direction ? Comment déployer un questionnaire d’éligibilité ? Etc...
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